Dans les rues calmes du département de Bignona, son nom revient souvent dans les discussions. Non pas dans des cris ou des chants partisans, mais dans des chuchotements reconnaissants. À la tête du Conseil départemental, Souleymane Goudiaby incarne une nouvelle façon de gouverner : une gestion de proximité, pragmatique, et tournée vers l’action concrète.
Le département de Bignona, longtemps confronté à des défis d’infrastructures, d’éducation et de mobilité, connaît aujourd’hui un regain de dynamisme. Derrière cette transformation, un homme : discret mais efficace, méthodique mais à l’écoute.>
“Il ne parle pas beaucoup, mais il fait beaucoup”, confie un directeur d’école. “Grâce à son appui, nous avons enfin des salles de classe dignes.”
Des écoles rénovées, un accompagnement des groupements féminins, le renforcement du plateau médical de plusieurs postes de santé : la liste des réalisations est longue.
Mais pour Goudiaby, “le développement ne se mesure pas en kilomètres de route, mais en qualité de vie pour les populations”.
Natif du département, Goudiaby connaît chaque village, chaque besoin. Son approche repose sur un dialogue constant avec les chefs de village, les jeunes, les femmes et les acteurs économiques. Il mise sur le développement participatif, loin des grandes promesses politiques sans lendemain.>
“Nous avons mené des diagnostics communautaires dans chaque commune”, explique l’un de ses collaborateurs. “Lui-même participe à presque toutes les rencontres, même les plus reculées.”
Des défis, mais une ambition claire
Le président du Conseil départemental ne nie pas les difficultés : budget limité, retards administratifs, accès difficile à certaines zones… Mais il avance, pas à pas, convaincu que le changement vient de la continuité dans l’effort.
Aujourd’hui, son action est reconnue bien au-delà de Bignona. Des partenaires techniques s’intéressent de plus en plus au modèle de gestion qu’il met en place : ancré, participatif, réaliste.
Par la rédaction de Sud7.com
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